lundi 26 février 2018

Le chat, l'autruche et le petit lapin

Fable entièrement onirique racontant n'importe quoi, totalement irréelle.

Même si certains éléments de cette histoire vous paraissent réalistes, tout est inventé. Et j'ai même utilisé quelquefois des noms de personnes réelles, mais ce ne sont pas des situations ni possibles, ni connues.

Si quoique ce soit ressemble à une parcelle de réalité, c'est totalement fortuit. Et les dirigeants politiques décrits qui en prennent plein la gueule sont  les mauvais, il y en a aussi des bons qui sont pas dans cette fable.

Donc c'est une fable, Mais si il y a des gens dans un petit coin-coin quelque part qui sont un peu Vent debout, qui ne sont pas seuls et cetera et tralala.

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"les autruches montrent leur cul quand elles se croient cachées en enfonçant leur tête sous terre"(Roland Crouzier)

J'ai piqué avec la permission de l'auteur cette bien jolie phrase, qui m'a inspirée et fait rire tout autant.

L'autruche quand elle a peur, en fait elle se tire ailleurs, à la vitesse de 20 ou 25 mètres par seconde, ce qui la rend très vite apte à se sentir en sécurité.

L'autruche fouille le sol pour surveiller ses oeufs. C'est une vérité, et c'est la vérité sur une confusion très répandue.

Ceci étant les oiseaux se cachent, en espérant ne pas mourir, comme certains oiseaux de basse-cour se cachent pour ne pas mourir de honte quand ils disent des conneries.

On a eu ces derniers temp des volatiles remarquables avec Wauquiez, Collomb entre autres, mais il y en a tant d'autres. Ces dirigeants politiques capables de se regarder z'yeux dans les yeux pour affirmer qu'ils tiennent des vérités pour certaines, et surtout la seule qui compte pour leur petite tête : qu'ils tiennent des vérités pour certaines, et surtout l'une d'entre elles : qu'ils tiennent des vérités pour certaines, et ...

Vous avez remarqué ! Ca tourne en boucle une fois qu'on amorce la pompe.

Et la pompe on aimerait bien la mettre où je pense. Ah oui ! L'autruche ! Qui montre son cul quand elle se croit protégée !

Et voilà pourquoi ces oiseaux de basse-cour insistent dans quelques égarements qui leur font penser qu'ils peuvent tenir quelques vérités pour certaines ... on en sort pas. Parce qu'on ose pas se servir de nos pompes.

Alors je me suis interrogé pour savoir comment on peut sortir d'un cercle bien vicieux. Et les pompes dans le derche, c'est un peu compliqué.

J'ai entendu dire qu'il existe des personnes prêtes à poursuivre dans la rue des dirigeants politiques foireux avec des sacs à main emplis d'un parpaing ! Ce n'est pas la bonne méthode. D'une part ça risque de créer un incident de police, et mon ami Boris qui a goûté lui du casque de motard peut en témoigner ça fait très mal.

Bon ce n'est pas comparable, si un sac à main équipé d'un parpaing atterri sur la tête à Valls, de Rugy, ou quelques autres, enfin tous ces mecs gonflés à je ne sais quelle hormone d'excroissance virile qui passent dans Paris après avoir commis toutes les traîtrises, les parjures, les mensonges minables et qui tentent de paraître beaux alors qu'ils sont de vilains garnements, si donc l'objet contondant leur effleure la caboche, ça va faire une propriétaire de réticule au trou c'est sûr.

Dans le cas de mon ami Boris, c'est l'inverse, le porteur du casque étant député marcheur, les affaires ne concernent que les gens simples, Boris s'est soigné la tête, et le casque et son porteur vont bien et librement ... ce qui interpelle quand même. Vous êtes prévenus, pas les voyous qui sont dirigeants politiques. C'est bizarre ce monde quand même.

Si on prend le cas d'un député casqué c'est un bon spécimen d'autruche qui ne pond pas d'oeuf, mais qui se cache quand même la tête dans le sable.

OK, député, c'est pas rien, mais c'est pas un top dirigeant politique. C'est souvent une sorte de préposé aux signatures, qui se paye le stylo aux frais des électeurs et qui se le fait rembourser par les contribuables. Ah oui, c'est les mêmes, les électeurs et les contribuables. Le stylo de certains députés coûte cher. Mais on a souvent deux poches l'une comme électeur et l'autre comme contribuable, alors on remarque pas qu'on nous enfile.

A propos de poche, ces jours-ci il fait froid. J'ai vu passer un dirigeant politique, il avait les mains dans ses propres poches à cause de la température. Ca faisait très décalé, d'habitude c'est dans celle des autres.

Les dirigeants politiques c'est quelque chose quand même. Ils se cachent la tête dans le sable, pour ne pas voir la vérité en face. Et ils nous montrent souvent leur cul ... enfin on peut le deviner assez facilement.

Et ça me fait penser qu'il y a mon chat qui me montre son cul à chaque fois qu'il vient me voir pour que je le caresse. Mais il veut pas que je caresse son train. C'est sa tête qu'il veut faire caresser. Sauf qu'il me montre bien son postérieur pour me le dire.

Et ben en pensant à ça, j'ai réfléchi un moment. Pourquoi les chats nous montrent le cul quand ils veulent qu'on les caresse sur la tête ?

Ne vous y trompez pas, il y a une logique à tout.

En fait le chat quand il veut communiquer, il ne peut pas parler. Il peut miauler, ronronner, mais bon, ce n'est pas très autoritaire, et pas tellement explicite non plus.

Les chats se montrent leur derrière entre eux et ils se communiquent des odeurs. Accessoirement quand ils sont pas contents de la conversation ils envoient un bon jet de pisse avec la queue en l'air. Donc le protocole est simple ... on cause, on cause, sans se regarder dans les yeux, de cul à cul, et si ça dégénère, je te pisse dessus.

Soit. Et le chat de la maison, qui est tout à fait normal, un chat commun, ulissiens de son état, c'est une spécificité locale, mais peu importe, ce chat donc utilise le protocole chat pour obtenir un câlin. C'est malin. Comme je parle un peu sa langue, il ne m'a jamais engueulé de cette manière, mon amour propre est resté propre. Mais je le caresse avec respect pour éviter le pire.

Ce qui me fait dire que quand quelqu'un se cache la tête ou vous tourne le dos pour demander quelque chose ce n'est pas la peur qui le motive, mais qu'il a quelque chose à faire ou à dire et qu'il vaut mieux pas le déranger dans ses plans. On appelerait ça louvoyer aussi dans une autre langue.

Et donc, l'observation des animaux nous apprend parfois à mieux comprendre certains dirigeants politiques qui nous surprennent dans leurs postures et impostures.

C'est ainsi qu'une mairie d'une ville a attiré mon attention avec un maire qui se fait prendre en photo tout sourire avec en décor un buste de Jaurès.

J'ai dit à mon chat : si tu salis Jaurès, tu prends mon pied au cul !

C'est comme ça il y a des bornes et des limites.

Une jolie photo d'un maire bien mis avec un buste de Jaurès, tu te dis : le mec est socialiste ! D'ailleurs la photo décore amoureusement la vitrine de la section locale du P.S. Il n'y a pas de doute.

Ben j'ai gratté un peu et j'ai pas tout compris. Le type est P.S., mais il a fait campagne sur un ticket "P.S. - En Marche", là tu te dis qu'il y a un loup, c'est flou non ? Il dit lui-même qu'il est un socialiste en marche. Un brin provocateur le mec.

Maire de sa ville, député sortant de sa circonscription, assurant que c'est au nom de la lutte contre l'épouvantable frontisme local, il avance un pied, l'autre étant jaloux veut rattraper le premier, et il marche le gars.

Avant ça il a quand même été député plusieurs fois. Etiqueté P.S. il s'est présenté en 1997 et est devenu député, battu en 2002, il a retrouvé son mandat en 2007. Toujours P.S. Comme il a même aussi servi deux ministres, on peut dire que dans la catégorie des dirigeants politiques il est plutôt posé.

Le P.S. ayant organisé un accord avec EELV en 2012, le candidat officiel était un EELV. Soit. Mais le trop mignon trognon n'en eut cure, et se présenta quand même. Et gagna l'élection contre le candidat du P.S.

Rooo làlà ... et au P.S. il y a un truc qui permet d'expulser les misérables, les cornichons, les impétrants .... le gars fut dégagé. Mais élu. C'est chiant un sparadrap quand même.

Bon, exclu mais apparenté P.S. à l'Assemblée, faut pas déconner. Et tenace, un petit mandat supplémentaire élu maire en 2014.

Là, le P.S. a un truc pour récupérer les opiniâtres, les reniflards, les pénitents ... le gars fut réintégré. Deux fois élu, député et maire ... en même temps.

Là où les choses se corsent c'est qu'en 2017 il ne se représente pas pour la législature suivante. Il veut juste rester maire. Est-ce la peur de se prendre une bâche ou bien ?

Alors fin de l'histoire d'un grand comique de l'état qui fini tranquillou ses jours comme maire ? Ben non.

Le type avait une copine, partageant le gite et le couvert, pêchée parmi les conseillers municipaux, et pour faire bonne mesure et ne pas perdre un si beau territoire il fit des pieds et des mains auprès de LREM pour obtenir l'investiture pour sa dame. Généreux ... et puis comme ça on reste en famille ...

A partir de là Martine Aubry aurait dit que ce n'est plus un loup c'est une meute, ça devient très flou.

Il semblerait que le couple d'autruches se soit caché la tête dans le sable en annonçant qu'ils n'étaient plus ensemble, mais la population locale n'y comprend plus rien, parce qu'ils seraient séparés, mais .... enfin bref, on a l'impression que les gens du cru ont vu leur cul et qu'il ne serait pas si séparés, ou se seraient revus ....

Vous voyez comme tout se rejoint !

Et alors il y a même eu un petit toping sur le dessert à la crème, avec une vague histoire que madame la députée a fait un CDD à monsieur le maire comme attaché parlementaire ! Fin 2017 juste pour Noël. Ca devait être pour fêter ça sans doute ? En tout cas il y en a qui ont eu les boules. Maire et payé comme attaché ... ah mais oui ils ont dit qu'il n'étaient plus ensemble. Donc ? Compliqué de mélanger les affaires et les sentiments. Mais le coup du maire, ou du député maire qui cède sa place à une maîtresse ou une compagne bon, c'est tellement classique, commun ... c'est simple je trouve que ça ferait presque province ... bouseux pour des parisiens non ? Je sais c'est très vilain. Et puis merde quoi tout le monde essaime en tirant un coup, c'est naturel.

Ah oui je mentionnais Martine Aubry, qui est une personne que j'apprécie et que je n'hésite pas à défendre quand on raconte des conneries sur elle, parce que ce petit malin de maire n'arrête pas de dire du mal d'elle justement. On sait pas pourquoi, entre gens du P.S. on devrait se témoigner du respect quand même ?

Et il en dit aussi, du mal, de Benoît Hamon d'ailleurs, ça j'apprécie pas non plus. En des termes qui heurtent en plus les oreilles chastes de toute cette petite communauté que l'édile vendu croit s'être appropriée.

Oh bien sûr, avec de bonnes intentions. Les administrés sont trop cons pour comprendre quelque chose à la politique, et les militants P.S. encore plus puisqu'ils acceptent qu'on les baise à ce point.

Mais qui fait le plus l'autruche dans tout ça ? Et les gens font-ils l'autruche pour chercher des oeufs, ou en pensant être à l'abri ? Ou simplement pour que le dirigeant politique qui passe, lestement, leur mette la main quelque part ? Dans la poche peut-être ?

Quand vous voyez une autruche, rappelez-vous que si elle a peur elle se tire ailleurs. Si elle fout la tête dans le sable, elle surveille les oeufs. Et quand vous voyez un vilain garnement, il y avait un vieux politicien, un peu autruche lui-même d'ailleurs, qui un jour se faisait lestement faire les poches par un môme lors d'un meeting. Le temps qu'il s'en aperçoive, devant tout le monde, il a mis une taloche au gosse.

Vous savez frapper un enfant, c'est pas bien, mais il y a un truc, c'est qu'un dirigeant politique qui raconte n'importe quoi, qui fait n'importe quoi, qui est prêt à tout pour rester, avoir ses mandats, son fric, quitte à cracher sur toutes les valeurs que vous pensiez voir en lui, c'est pas un gosse. La taloche mise avec un minimum de précautions c'est pas forcément interdit.

Il y a ceux qui n'aiment pas la farine, ou ceux qui ne supportent pas qu'on leur serre la main ... enfin il ne faut pas les laisser tranquilles.


J'ai dit à mon chat : si tu salis Jaurès, tu prends mon pied au cul !

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En conclusion de quoi, pour remercier l'emprunt à Jean de la Fontaine d'un titre et d'une idée, de sa fable à lui je vous sers la fin :


Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
L'un et l'autre approcha ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu'à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois
Les petits souverains se rapportants aux Rois.

mercredi 21 février 2018

Aux armes citoyens. Oui mais lesquelles ?

J'ai longuement réfléchi ces derniers jours à tout ce que j'ai lu, et entendu, de la part de pleins de gens au sujet d'un truc un peu épouvantable ... les armes !

Dirigeants politiques, ce qui doit désigner autant celles et ceux qui, professionalisés pour diriger les autres ou ceux qui sans les diriger tentent d'influer sur le cours des choses, experts de tous poils, qui ont un avis plus ou moins éclairé, et citoyens du Monde, des gens plus ou moins simples, plus ou moins ni experts, ni dirigeants, et qui ont une opinion, ou pas d'ailleurs, beaucoup de gens s'émeuvent souvent, et parfois pas, de ce qu'on puisse estropier, hacher menu, découper, transpercer, réduire en bouillie, éparpiller façon puzzle, dans tout Paris, ou à différents endroits sur la Terre, des êtres vivants, sans raison précise et rationnelle autre que la volonté de détruire pour un plaisir avoué ou une raison impérieuse qui s'impose à l'imbécilité parfois ambiante et souvent inopinée.

Ces actes qui n'ont rien d'autre de logique que de détruire ou porter atteinte à l'intégrité des êtres en ayant pour effet secondaire d'inquiéter ou de faire souffrir d'autres êtres sont commis par des gens qui sont parfois commandés par d'autres, parfois pas vraiment, et qui agissent isolément ou plus souvent en groupes organisés, et utilisent des ... armes. Le résultat est parfois la jouissance de l'ordure qui besogne la chair de sa victime, mais en tout cas et avec certitude qu'il y a une victime, ou plusieurs, et même parfois beaucoup.

On trouve des définitions assez claires et précises sur ce que sont les armes (cf Wikipedia)

Une arme est un outil ou un dispositif autonome (un piège, une mine, ...) destiné dans sa conception ou dans son utilisation à neutraliser, à blesser ou à tuer un être vivant, ou à causer une destruction matérielle.

On dénombre quatre usages principaux des armes :

- la chasse (pour se nourrir ou pour le loisir)
- la défense ou la dissuasion (pour se protéger ou se prémunir des agressions)
- l’attaque ou la menace (pour agresser autrui)
- le sport et le loisir (art martial, tir sportif, jeux).

Elles ont également des finalités dérivées, tels que sports, arts martiaux, cérémonies et fêtes, marques de statut social ...

Dans les armes de guerre, on distingue deux grandes catégories : les armes non conventionnelles (armes nucléaires, chimiques et biologiques) et les armes conventionnelles (toutes les autres armes).

Aujourd'hui, les principaux usagers des armes restent les États, qui tout en en contrôlant le développement, la production et l'accès, les destinent en premier lieu aux militaires et à la police. Le contrôle des armes est considéré par certains comme primordial dans une société développée, tandis que d'autres affirment que les citoyens devraient toujours disposer d'une arme afin de pouvoir lutter, si nécessaire, contre un agresseur (concitoyen abusif ou envahisseur) ou un pouvoir corrompu.

Les militaires étendent la définition du terme arme à tous les dispositifs engagés dans l'activité guerrière même s'ils ne provoquent pas de destructions immédiates. On peut ainsi citer le renseignement ou la logistique. L'ensemble des équipements nécessaires à l'utilisation d'une munition (obus, bombe ou missile) est qualifié de système d'arme. Le mot arme désigne également les cinq composantes traditionnelles de l'armée française.

La constante dans tout cela est qu'on utiliserait des armes pour se défendre contre des agressions, et très accessoirement pour se nourrir, pour les gens qui n'ont pas réussi à se tenir informés sur les promotions d'Intermarché concernant la pâte à tartiner ou de Carrefour pour les employés jetables en échange de bénéfices juteux, ce qui est préférable au yeux de certains pour s'en mettre plein la lampe ou les poches. Mais c'est en réalité l'utilisation la moins fréquente si on compte les cas et les dégâts occasionnés, les armes sont très majoritairement utilisées pour faire péter la tronche à des êtres vivants qui n'ont rien demandé.

Reste que l'usage principal des armes, un peu partout dans le monde, si on prend le mot arme au sens large, est :

- de renseigner, ce qui ne porte pas atteinte à l'intégrité physique des êtres au moins directement. Et même si ce n'est pas forcément agréable de se faire compter les poils par des tiers ce n'est pas nécessairement très grave,

ou

- de trucider, occire, ou réduire à l'état de victime permanente ou durable de dommages physiques ou psychologiques des êtres vivants ... qu'on mange d'ailleurs très rarement et qu'on enterre rarement en grande pompe aussi.
Les "armes" du renseignement n'étant pas directement les plus méchantes, on les mets de côté pour une autre fois.

J'ai vu que faisant suite à une énième tuerie "estudiantine" aux USA, Trump voudrait faire interdire le mécanisme utilisé par le tueur en série. Il a annoncé mardi avoir demandé au Ministère de la Justice des réglementations visant à interdire "tous les mécanismes qui transforment des armes légales en fusils automatiques".

Il est bien obligé de réagir, lui qui est tellement convaincu d'avoir raison sur tout. Piloter la course de l'humanité avec un putain de smartphone revêt une telle compétence qu'il ne peut être contredit sur rien, et sûrement pas par les voix des mômes qui lui disent qu'ils en ont marre de se voir décimés sur des campus par des cons qui peuvent disposer librement d'armes à feu.

Le plus simple serait de limiter drastiquement l'accès aux armes à feu pour tous les gens vivant aux USA, n'importe quel couillon de base, même équipé d'un smartphone comprend que si les armes tuent, c'est parce que des gens y ont accès, et qu'ils s'en servent.


Mais Trump lui pense qu'il suffit de ne rien faire ou pas grand chose. Peut-être rêve t-il la nuit de la dernière application mobile permettant de changer l'esprit des gens qui pètent les plombs, à moins que ce ne soit lui qui soit déjà pété du casque.

Pour diminuer le nombre de morts par armes aux USA la seule solution est d'en contrôler l'usage, l'accès.

Mais bon, on ne serait pas des plus avisés à ne stigmatiser que le faible niveau du haut d'esprit du commandement de l'Etat aux USA.

Nous avons pire chez nous. Enfin pire, plus vicieux disons.

L'an 1 de l'ère macronienne nous a donné de beaux bébés, avec la Ministre des Armées, Florence Parly, qui précise que : les armes françaises vendues à l'Arabie saoudite "n'étaient pas censées être utilisées" au Yémen.

Autant dire que Madame le Ministre  propose, d'ailleurs chronologiquement quelques jours avant Trump aux Etats-Unis, de remettre en question un mécanisme spécifique utilisé par des agitateurs, qui consiste à acheter des armes ... pour s'en servir.

Il y a en synthèse plusieurs options possibles. On pourrait par exemple vendre des armes dont le fonctionnement est conditionné au contrat de vente.

S'agissant d'armes à munitions, on vendrait des armes, ou des munitions équipées de systèmes discriminateurs permettant d'éviter que les munitions frappent des yéménites lorsque le contrat de vente est destiné à des saoudiens ?

Si techniquement ça paraît un peu compliqué, ce serait dans tous les cas une discrimination, ce qui peut poser problème vis à vis du libre-échangisme et du droit international.

On pourrait aussi envahir les pays où on commercialise des armes, pour s'assurer grâce à force militaires et policiers, que des crétins ne les utilisent qu'à bon escient. Mais là encore, envahir les pays pour un prétexte commercial, ce serait contraire au droit international je pense (je répondrai aux questions en privé sur cette phrase, qui je le reconnais est un rien provocatrice).

En fait on a beau chercher, au bout du compte, on pourrait se dispenser de fabriquer et de vendre des armes pour être certain que personne ne s'en sert. Mais ça priverait d'emplois plein de gens qui les fabriquent, une partie de gens qui les utilisent aussi, et on se verrait dans l'obligation de supprimer des postes à responsabilités élevées pour commander tout ce petit merdier ... ce qui serait anti-économique.

Il y a une solution aussi, qui consisterait à continuer  de fabriquer et vendre des armes, mais à ne plus produire de munitions. Mais assez logiquement on peut supposer que d'autres industrieux imbéciles proposeraient des munitions et feraient leur beurre avec.

Finalement il n'y a pas tellement de bonne solution à ça. Les armes sont des outils mis au point pour différentes raisons plus ou moins valables, et dès lors qu'elles sont accessibles à des gens, ils peuvent les utiliser.

D'ailleurs, l'actualité de ces dernières années montre une chose intéressante pour ce qui concerne le but réel des armes.

Si les armes sont réputées être fabriquées pour se protéger, ce qui est encore le cas dans des situations précises, elles sont surtout fabriquées pour agresser et faire du mal. Et quand des gens très démunis, autant matériellement qu'intellectuellement n'ont pas les moyens de s'en payer, ils détournent bien facilement des objets divers et variés pour faire du mal.

On trouve bien entendu dans l'arsenal belliqueux et coercitif des humains des tas d'accessoires plus ou moins contondants, allant des outils de cuisine en passant par des objets divers de papeterie ou de travaux manuels qui tuent bien, ou découpent assez pour changer le cours d'une vie.

Du coup on se demande bien si il ne faudrait pas interdire les humains sur Terre tant ils mettent du génie à utiliser des trucs pour se faire du mal entre eux, ou détruire, ou endommager la vie d'autres êtres inutilement.

Interdire les humains est un peu radical j'en conviens, et c'est une option qui m'ennuie un peu. Au fond j'aime bien la vie, et je voudrais encore en profiter un peu. Je pense que c'est le cas de beaucoup de gens.

On pourrait interdire les cons ? L'idée a déjà été maintes fois évoquée, sans succès de réalisation. Les cons  sont inépuisables en ressources, et en nombre. En plus ils sont pourvus des mêmes fonctions que les autres pour se reproduire, et pas seulement entre eux.

Et puis interdire les cons représente un risque pour moi, je ne suis pas certain de mon sort si on pratique ainsi.

J'ai longuement réfléchi ces derniers jours à tout ce que j'ai lu, et entendu, de la part de pleins de gens au sujet des armes. Et j'en conclue quand même qu'il y a de l'abus à faire commerce, même indirectement, de la vie et de la santé des gens. Il faudrait peut-être envisager de responsabiliser les dirigeants en les assignant devant des tribunaux, formels ou non, pour leur dire ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.

La morale est une chose élastique, je suis sans illusion sur ce point. Mais quand même, organiser le cours du Monde autour de l'idée qu'on puisse tuer, blesser, faire souffrir la vie, ce n'est pas bien raisonnable.

mardi 13 février 2018

50 - 1 = 49

J'ai envie de hurler ... oh j'ai ma petite idée de la cible de ma colère.

J'ai envie de dire à l'attention de quelques connards qui pensent diriger ce pays qu'il faut absolument qu'ils s'emparent de ce dossier. Parce que la femme qui est décédée a instrumentalisé la rue pour déguiser un suicide.

Le Parisien : Paris, une femme SDF décède rue Lafayette 12-02-2018
Le Parisien : Paris, une femme SDF décède rue Lafayette 12-02-2018

C'est honteux de la part de ces pauvres qui tâchent nos rues et nos boulevards de se prostrer ainsi jusqu'à en laisser leurs miasmes et même à en crever.

Pour les punir, parce que c'est pas normal d'encombrer la Répubique, on devrait poursuivre leurs ayant-droits, les déshériter, leur imposer le paiement de tous les frais, et une indemnité compensatoire versée aux premiers de cordée. Des crevards qui empêchent de se regarder en face et avec le sourire dans les glaces de Versailles, quel foutoir !

Pas normal tout ça. Il va falloir l'enterrer aux frais de la collectivité en plus, qu'on fasse payer sa famille, merde !

Alors voilà. Ca c'est ma colère, à ma façon, quand je prépare la calotte qui va tomber.

On a un Préisdent. On se demande si c'est pas un hologramme, du vide, le néant, un rien quoi. Faire des promesses et s'en battre les couilles ... quand on en a pas, chez quelqu'un de normalement constitué ça devrait donner envie de se cacher.

De se cacher comme les gens qui n'ont que la rue ou des coins pas possible pour dormir ... au froid. Pas de famille à proximité, pas d'héritier à avantager ou à déshériter.

Pauvres cons qui nous gouvernez, bande de brêles, en inclusif, femmes et hommes de pouvoir. On ne nettoie pas la pauvreté en essayant de la masquer, et encore moins en l'aggravant.

Et non seulement on fait ce qu'on s''est engagé à faire, comme par exemple de proposer des endroits pour ne pas mourir bêtement d'un "suicide au grand froid", mais on se retient de dire des conneries comme le "ruissellement", ou que "la France c'est une civilisation ouverte avec des principes généreux" quand on sait parfaitement qu'on pense pas ce qu'on dit. Ou si on le pense quand on le dit et qu'on est pas capable de tenir ses engagements ... vraiment on fait profil bas, on s'excuse, on demande pardon.

On demande pardon pour les victimes aussi. Ce que certains appellent des dégâts collatéraux. D'autres étiquettent ces gens, qui se permettent de clamser sans demander la permission, des volontaires.

Oui, la France est une civilisation ouverte avec des principes généreux, et non vous gens de pouvoir n'en êtes pas les éléments moteurs. Parce que si on vous écoute, si on vous suit, si on vous regarde, vous n'êtes pas là pour réchauffer les gens qui ont froid, vous n'êtes pas là pour donner la pièce ou à manger aux gens qui ont faim, et vous n'êtes toujours pas là pour tenir la main d'un cadavre encore chaud ... enfin presque chaud. Avez-vous conscience même de ce que peut-être une personne qui vient de perdre la vie ?

Oui la France est un pays qui porte encore, et ce n'est pas prêt de s'effacer, les valeurs profondes de la Révolution, et de la République : Liberté, Egalité, Fraternité.

De toute évidence, pour que la République porte encore ses valeurs, il faudra bien qu'on fasse sans vous, gens de pouvoir. Et ne vous avisez pas d'empêcher quiconque d'agir par humanité et solidarité.

Parce qu'en plus de faire crever les gens de froid par inadvertance, vous seriez responsables de préméditation. Ne vous avisez de faire qu'on vous accuse.

Sandrine, ADF, DF, SDF

Salut, je m’appelle Sandrine et je suis SDF.

Ça me fait marrer SDF, Sans Domicile Fixe, moi je suis plutôt SD, sans domicile tout court ! Vous me voyez là ? Je suis assise sur le trottoir, devant un magasin parce que là, il y a comme une petite marche et je suis mieux que parterre, ça me fait moins mal au dos.

Je suis donc SDF, moi des fois je dis Sandrine divorcée François parce que mon mari, il s’appelait François, il est parti un jour et je ne le regrette pas, il n’était pas très sympa François.

Je suis aussi SF, sans famille car même si j’ai une famille, je ne sais pas où elle est. Ils ont coupé les ponts comme on dit, oublié Sandrine, se rappellent même plus que j’existe.

Je me souviens, avant j’étais ADF, avec domicile fixe, ce truc où tu as chaud l’hiver et frais l’été. On louait un appart avec François, on avait un boulot, on payait le loyer, tout bien. On n’était pas très heureux mais on avait chaud, je dis ça parce que là, tout de suite, je me caille comme pas possible, alors ça m’obnubile, je ne pense qu’à ça. Je rentrerais bien dans le magasin mais il y a un vigile qui ne me quitte pas des yeux….il ne me laissera jamais rentrer, un jour, j’ai même eu un chien aux fesses, quelle trouille !

Et donc on avait un appart et puis, quand François est parti, presque en même temps, j’ai perdu mon boulot, au bout de quelques mois, les proprios m’ont virée, j’arrivais plus à payer le loyer. Et va trouver une location quand t’as plus de boulot et pas de caution, c’est mission impossible !
Et va trouver du boulot quand t’as plus de domicile !

Alors, j’attends des jours meilleurs, là sur le trottoir. J’ai pas une vie bien réglée, c’est le moins qu’on puisse dire, je mange à n’importe quelle heure, surtout la nuit, quand la maraude passe, des fois, je me dis que je fais le ramadan, avec le banquet de la nuit en moins, juste une soupe. Je m’ennuie sur mon trottoir, je compte le temps ….et puis je suis invisible.

Parfois, je m’ imagine que je suis un fantôme….les gens passent devant moi, c’est marrant comme leur regard change d’un coup, il devient fuyant, on a comme l’impression qu’ils viennent de se rappeler qu’ils ont un truc très urgent à faire, alors ils accélèrent, les mamans attrapent la main de leur gosse, vite vite, « dépêche toi, on n’a pas que ça à faire ». Moi je rigole en regardant le gosse « je suis un fantôôôôôme ».

Hier, la maraude m’a donné une doudoune, presque neuve, rouge, c’est bien une doudoune, tu as chaud un bon moment, avant que le froid finisse par pénétrer dedans, parce que le froid, ça s’immisce partout, surtout si tu restes immobile. Et je peux pas faire de la randonnée toute la journée et toute la nuit, je connais le quartier par cœur. Au niveau découverte, on fait mieux, même si j’imagine de temps en temps que je suis une touriste et que je découvre la plus belle ville du monde. Ah ! On voit bien qu’ils ne visitent pas tout les touristes, sinon, ils ne diraient pas ça !

De temps en temps, rarement, j’arrive à trouver où dormir au chaud….bon c’est pas un hôtel quatre étoiles, c’est même plutôt glauque. Mais il fait chaud, alors tu supportes les odeurs, la promiscuité, les cris, les disputes. Tu ne dors pas beaucoup car tu as peur de te faire piquer tes affaires et ton sac, c’est ton seul trésor, alors tu veilles, mais tu as chaud, tu as mangé et tu as pris une douche, c’est déjà pas mal.

J’aime pas faire la quête, il me reste un peu de fierté tout de même ! Mais quand je suis assise, parfois, quelqu’un me donne une pièce, alors je dis merci, je ne vais pas la lui rendre quand même, une pièce, c’est un peu de dignité qui revient, je peux aller m’acheter quelque chose, si on me laisse rentrer dans le magasin.

Moi, ce qui me gène beaucoup, c’est de ne pas pouvoir me laver tous les jours . J’étais propre et coquette du temps de François, des fois, je pue, je le sais, ça c’est surtout l’été, c’est pas plus marrant que l’hiver, l’été. Mais bon, on ne parle de nous que l’hiver, l’été, tout le monde s’en fout, ils ont de la chance les SDF, ils font du camping sauvage…

Et donc, vous avez compris, ma seule préoccupation, c’est de trouver chaque jour où passer la nuit. Ah, ça occupe, il y a de moins en moins d’endroits propices. Ils font tout pour qu’on crève la gueule ouverte, des barrières, des piques, des bancs où on ne peut pas s’allonger, ils ne manquent pas d’imagination les gens de la ville et des fois je regarde tous ces apparts vides, je vois bien qu’ils sont vides, je passe devant tous les jours. Tu penses qu’ils sont bien fermés les apparts vides, ils ont trop peur qu’on s’y installe.

Je rencontre Héléna de temps en temps, avec son petit. Elle est roumaine, elle a appris le français comme ça, dans la rue, elle me dit que chez elle, c’est pire, les gens n’ont même pas une pièce à lui donner. Et là, je me dis que j’ai la chance de ne pas avoir d’enfant. Il y a toujours pire que soi.

 Ma copine Julie s’est faite violer la semaine dernière, elle m’a raconté, elle ne pouvait rien faire, ils étaient trois. Elle a subi, a beaucoup pleuré mais les flics, ils s’en foutent complètement, c’est pas leur problème, il paraît qu’on le cherche bien à rester dans la rue à pas d’heure. Des fois, je me dis que je ferais mieux de crever, ça ferait un petit article dans le journal, j’aurais mon heure de gloire, et je deviendrais un vrai fantôme. Bon, j’ai pas le moral ce soir !

Allez, je vous laisse, j’ai faim et c’est l’heure où les gens sortent la poubelle….il faut aussi que je trouve des cartons. Si vous me voyez un jour, doudoune rouge, dîtes moi juste « bonjour le fantôôôôôme », ça me fera rigoler.

Zut, il neige

(Texte écrit par Claudine Tixier )

lundi 5 février 2018

Les Tuche et les Tâche

Coller à l’actualité, c’est notre destin...en attendant que l’actualité nous colle !

Les Tuche et les Tâche (emprunt aux Tuche pour la bonne prose et pas la bonne cause).

En Bordolie (ne pas confondre avec le Bordulie qui est un pays en sommeil), tout le monde connaît la famille Tâche.

Respectueuse de la philosophie Tâche, « Nous sommes là pour faire bosser les autres, Tâche pour un, tous pour Tâche», toute la famille s’emploie à être heureuse malgré le cruel manque de parvenus et l’abondance de venus.

Leurs vies étaient toutes tracées et tachées. Ils seraient toujours puissants, et heureux, ils savent faire mousse Tâche ! Et les tâches à la mousse a qu’à aller se faire voir chez les grecs, on patauge dans le yaourt là !

Mais un bouleversement va mettre en péril ce fragile équilibre. Les Tâche vont devenir chiches, très chiches et riches aussi à force de ticher. Des milliards de riens saignés à la « loterie tambouille » vont tout changer.


Les Tâche installent alors, à grand frais de pub et de projeeeets pompeux et délétères, un de ces personnages de BD à tête orange, haut en couleurs, à l’odeur improbable vu qu’on ne peut pas le sentir, affublé du doux nom de Pine Hochet et sa totoche qu’il appelle Tatache, dans la succursale états-unienne. Et quand elle a vu venir le clown de King, elle a ri Clinton, mais elle a perdu le trône dans la foire. La famiglia hésita un peu, se disant « il est mou ce Tâche », illusion ! Un Tâche, ça tâche, ça s’attache et les nœuds, c’est difficile à dénouer une fois mouillés, même avec des gloutons ça prend la semaine pour les dénouer.




 Le bureau hispanique était déjà animé par le Rat Rouille, et pas Ella, et celui de Germanie par la Mère Quelle la douairière (quelle horreur cette mère si hier !).

La méthode américaine fut un tel succès qu'on utilisa semblables procédés et manuel pour prendre les affaires en main en France, puis on laissa tomber Manuel, le plus olé olé et le plus soupe au lait, qui était trop imprévisible. On garda Gégé le lyonnais gangréné qui était plus pro et pas encore décédé.



D'un apprenti banquier qui voyait passer les trains sans y monter, comme les vaches, on s'arrangea pour lui faire détester les gares qui étaient pleines d'imbéciles heureux et de tâches ronds pour servir le maque, rond lui aussi, comme de bien entendu.


La seule solution pour lui devint alors de s'arranger à tout prix pour devenir le chef Tâche number one, Eole force one vu l’air brassé sur l’Olympe. Profitant de circonstances politiques imprévisibles et de beaucoup de chance, ce Pot Tâche et toute sa famille vont s’installer à l’Élysée pour une mission à haut risque : gouverner la France en sucrant les cons potes. Tout le monde sait qu’un trou du cul finit toujours par avoir raison quand il veut devenir chef. Et que les cons potes sont des cons stipendiés.

Certains dirent « la Tâche ment ! », et se détachèrent. Mais un Tâche, c’est vorace et c’est coriace, difficile à enlever.

Le risque est haut, hissez haut !. Il faut grimper et tirer sur la corde pour aider les gens qui sont dessous. On les asperge obligeamment pour qu'ils ne se dessèchent pas, on les pompe aussi pour ne pas qu’ils se noient, faut pas déconner non plus.

Les premiers de cordées ont cette obligation d'arroser les gens d'en bas. Ce qui nous montre que la meilleure école pour diriger le Monde se trouve à l'intersection de la rue de l'Étuve et de la rue du Chêne, près la Grand-Place de Bruxelles, et que si vous regardez bien le Menneke Pis, un vrai dieu l'habite et il pisse Tâche, les cons culs pissant dru !.

Le risque est haut, hissez-haut, et que le vent nous aide, pour tenir bon la barre.

Nous sommes Vent debout et nous ne sommes plus seuls.

Glossaire et références :



Clown de King : Le clown de Stephen King, personnage de son roman “Ça” paru en 1986 est un clown pervers et assassin, inspiré par l’histoire vraie de John Wayne Gacy.

Comme de bien entendu : Chanson composée en 1939 par Jean Boyer pour les paroles et Georges Van Parys pour la musique. Cette chanson met en scène un jeune homme qui se trouva bien content d’être cocu parce que ça lui rapportait du pèze.

Famiglia : In ambito criminale e specialmente mafioso una famiglia indica un'aggregazione di elementi criminali che hanno tra loro vincoli o rapporti di affinità, i quali si riconoscono in un capo e si danno una struttura gerarchica per riuscire a controllare tutti gli affari leciti e illeciti della zona dove operano.

Gloutons : les enzymes gloutons ont été béatifiés dans le célèbre sketch de Coluche “La publicité”. C’était du temps d’Omo, avant Omo micro et son célébrissime “craputo basta fuit”, et bien avant Homo Macron bien sûr. Maintenant les noeuds sont au pouvoir.


Les Tuche : c’est une comédie française réalisée par Olivier Baroux, sortie en 2011. Deux suites sont sorties : Les Tuche 2 : Le Rêve américain en 2016 et Les Tuche 3 en 2018

Menneke Pis : Ce que les gens appellent le Manneken-Pis est un petit secret de bruxellois. Son vrai nom c’est bien Menneke Pis si vous voulez pas passer pour un touriste. Il pisse le petit bonhomme, la pratique du ruissellement, le vrai, le seul, n’espérez pas voir ses bourses vous envoyer autre chose

Trou du cul qui voulait devenir chef : Quand le corps humain fut créé, toutes les parties voulaient être le chef.

  • Le cerveau disait : puisque je commande tout et que je pense pour tout le monde, je devrais être le Chef.
  • Les pieds disaient : puisque nous transportons le corps là où il le désire et lui permettons ainsi de faire ce que veut le cerveau, nous devrions être le Chef.
  • Les mains disaient : puisque nous faisons tout le travail et gagnons de l’argent pour entretenir tout le corps, nous devrions être le Chef.
Et ainsi de suite pour le cœur, les yeux, les oreilles et les poumons.

En fin le trou du cul se fit entendre et demanda à être le Chef. Les autres parties du corps éclatèrent de rire à l’idée qu’un trou du cul puisse être le Chef.

Le trou du cul se mit en colère, se referma sur lui-même et refusa de fonctionner. Bientôt le cerveau devint fiévreux, les yeux se croisèrent et devinrent vitreux, les pieds trop faibles pour marcher, les mains pendaient sans force et le cœur et les poumons luttaient pour survivre.

Alors tous supplièrent le cerveau de se laisser fléchir et de permettre au trou du cul d’être le Chef.

Ainsi fut fait…

Toutes les autres parties du corps faisaient le travail tandis que le trou du cul dirigeait tout le monde et s’occupait principalement de la merde comme tout Chef digne de ce titre.

Moralité : Il est nullement nécessaire d’être un cerveau pour devenir Chef, un trou du cul d’ailleurs a nettement plus de chance.

Regardez autour de vous pour être convaincu...